Les imprimantes 3D à filament sont devenues de plus en plus rapides ces dernières années, jusqu’au point où la thermodynamique est devenue un facteur limitant. L’introduction des buses « High Flow » a apporté la solution à ce problème.
Dans une buse standard, le filament plastique est poussé à travers un canal chauffé, où il fond avant d’être extrudé par l’ouverture. Mais une impression plus rapide signifie également plus de matériau par seconde à travers la buse, ce qui crée le problème suivant : le plastique est un mauvais conducteur de chaleur. Même en augmentant la température, on atteint une limite où le filament ne fond pas complètement et la buse de l’imprimante se bouche.
Les buses High Flow résolvent ce problème en guidant le plastique fondu à travers plusieurs canaux internes. Cela augmente la surface de contact avec le métal chauffé, permettant au filament de fondre plus rapidement et plus uniformément. Ainsi, une quantité significativement plus importante de matériau peut s’écouler à travers la buse en peu de temps, correspondant aux vitesses d’impression plus élevées des machines modernes. Ces canaux internes sont réalisés en construisant la buse à partir de deux parties précisément compressées.
Prusa travaille depuis plusieurs années avec les buses High Flow d’E3D. Depuis cette année, UltiMaker les propose également, sous les noms AA+ et CC+, spécialement développées pour les nouvelles imprimantes 3D rapides UltiMaker S6 et S8.